Fanny Asseman
Je m'appelle Fanny. Diplômée Psychologue Clinicienne depuis 2017 et Professeure de Yoga depuis 2020, j'exerce aujourd'hui avec passion la thérapie par le yoga.
Une prof de yoga/psychologue ! Plutôt atypique comme profil... Va t-elle m'analyser pendant le cours ?
Le yoga peut-il vraiment me soigner et quelle différence avec le yoga traditionnel ?
Je ne crois pas au hasard
j'ai toujours voulu aider les personnes à vivre pleinement
leur vie, les guider vers un équilibre au quotidien permettant d'être bien. A 8 ans, alors que j'aidais ma mère à étendre le linge, je me souviens lui avoir dit "un jour je serai coach de vie".
Prédestinée, vocation, intuition ? Ce qui est certain c'est que je ne crois pas au hasard.
Ce terme de 'coach de vie' n'était pas connu à l'époque, les coachs intervenants sur des sphères de vies très ciblées (coach en séduction, coach sportif, coach en relooking) tandis que j'étais déjà persuadée et convaincue de la nécessité de prendre en compte l'ensemble
de notre être pour agir de façon efficace et à long terme.
En grandissant j'ai vécu des événements plus durs (les premiers échecs professionnels et déceptions amoureuses).
2012 a été une année noire pour moi au cours de laquelle j'ai failli
y laisser ma vie: accident, décès, suicide...avec pour séquelles les blessures, les douleurs, le traumatisme.
Je pouvais me laisser couler, me replier et m'éteindre en attendant le point de non retour OU me relever, pas à pas.
La voie de résister n'est pas forcément la plus simple.
Il me fallait faire le premier pas.
Mon corps et mes sens se sont donc mis en latence, comme endormis. Ma souffrance, ma peine et ma colère, sont devenues une seule et même barrière face à la vie. Derrière cette barrière vivait mon cœur bien sûr, entravé lui aussi.. pour avancer et ne plus souffrir. Cette barrière protectrice a été ma force.
J'ai obtenu mon diplôme de psychologue et développé de très belles amitiés. J'apportais mon aide à ceux qui me consultaient et je développais un début d'expertise.
Je pensais avoir trouvé mon équilibre. Ma force était devenue mon feu sacré. La force d'encaisser, la force d'avancer, la force de toujours y croire et de donner le meilleur de soi...
Dans mon métier, être psychologue implique de garder une juste distance avec ses patients afin de rester dans l'empathie et de se protéger émotionnellement. Dans la vie privée, cette barrière est plus légère pour nous permettre de vivre nos émotions et des relations saines. En plein trauma, je m'étais fermée à toute sensation.
Avec du temps et une self-therapy adaptée, je me suis progressivement soignée. J'ai retrouvé mes sens dont le goût de vivre mais qui dit sens implique de percevoir la souffrance. Alors j'ai persisté dans le contrôle de mes émotions. J'étais parvenue à me relever, à avancer, à progresser et même à pardonner. Ce n'était pas le moment d'abandonner ni de me laisser aller. Face à ma résistance, mon corps a dit STOP !
Respirer m'a sauvée
J'ai entamé deux années de psychosomatisation importante où mon corps a pris le relais et rattrapé le temps du silence. Je n'étais plus que douleur et souffrance et le pseudo équilibre sur lequel je tenais s'est effondré. C'est là que j'ai pris une seconde claque...
Miss dépression a fait une escale chez moi. C'était facile pour elle de trouver un abri dans
mon esprit soudain très fragile. Diagnostic médical : dépression au stade modéré.
J'ai démissionné. Comment prendre soin des autres lors de périodes où l'on doit avant tout s'occuper de soi ? J'avais besoin de faire le point. Retour chez mes parents, retour à la case départ...
Un jour, une dermatologue que je consultais pour un nouveau symptôme (l'eczéma) m'a prescrit de faire du yoga. Je l'ai pris au mot.
Ma mère a donc commencé mon initiation au yoga puis j'ai entrepris de me former moi-même. Par la suite j'ai suivi une formation professionnelle certifiante qui, au-delà de me permettre d'enseigner le yoga, m'a rappelée probablement l'essentiel :
RESPIRER. J'ai pris conscience que je respirais très mal. Tout mon souffle, toute mon énergie vitale était comprimée et dépensée inutilement. J'étais comme en apnée. Je vivais lesouffle coupé.
Grâce à la respiration et la conscience du souffle, j'ai retrouvé de l'énergie
et mes douleurs se sont apaisées jusqu'à disparaître complètement.
Paradoxalement, pratiquer le yoga sans rechercher la performance, en étant à l'écoute de mes limites au jour le jour, sans douleur et sans excès m'a permis de gagner en force et de performer dans les sports que je pratique à côté (escalade, wakeboard, randonnée), d'accéder à des postures
de yoga que je n'osais même pas envisager et d'amener davantage de sérénité dans ma vie
en dehors du tapis.
L'équilibre entre Force & Souplesse
J'ai compris que mon équilibre ne pouvait être durable en se
basant uniquement sur la force. La force à l'excès mène à la rigidité avec le risque de se briser en cas d'impact plus fort. J'ai compris qu'il me fallait être plus souple, plus flexible dans mon corps comme dans mon esprit pour atteindre un équilibre durable.
J'ai trouvé cette souplesse dans la philosophie même du yoga, dans une pratique non violente et dans l'apprentissage de la respiration consciente en mouvement.
J'ai appris à mettre en place dans mon quotidien ce que je préconise pour autrui avec du sens, de la conscience et de la patience.
Depuis cette expérience, j'ai développé ma pratique en yoga/prana thérapie et j'ai observé les bienfaits sur moi-même et auprès de patients souffrants d'anxiété, de stress voire de dépression ou de douleurs chroniques/somatiques.
Je souhaite allier mes compétences de psychologue à mon approche du yoga lors des cours collectifs et la possibilité de vous accompagner individuellement grâce à des programmes adaptés et sur mesure.
"J'ai trouvé mon équilibre. Mon métier consiste à vous donner les clés pour trouver le vôtre "
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